vendredi 24 septembre 2010

Coup de foudre à Notting Hill: Surréaliste mais sympathique

Coup de coeur pour coup de foudre à Notting Hill du réalisateur Américain, Roger Michell.

Un film qui se fait vieux (1998) mais qui n a rien perdu de sa magie. Le film obéit aux règles classiques de la comédie romantique: Quoiqu'il arrive, le spectateur sait déjà qu'ils finiront ensemble.

L'actrice d'Hollywood et le libraire de la porte bleue de Notting Hill.

Après quatre mariages et un enterrement au succès international, R.Curtis scénariste, réalise le fantasme de tous les jeunes hommes: Etre avec la femme de cinéma qu'ils admirent le plus au monde allias leurs "petit bichon" (sic).
Alors que les contes de fée nous ont habitué à voir la femme attendre le prince charmant, le monde moderne qu'est le nôtre a inversé les rôles. Tout le succès du film réside sûrement dans ce détail.

Hugh Grant excelle dans son rôle de libraire, timide et maladroit. Tandis qu'on pourrait presque croire que Julia Roberts joue son propre rôle. Leur duo à l'écran s'inscrit certainement dans les couples mythiques qui ont marqué le cinéma des années 90. Mais ce n'est pas pour autant que R.Curtis omet de donner de l'importance aux personnages secondaires.

De la petite soeur qui n'a pas confiance en elle à la meilleure amie, ex amante en chaise roulante, R.Michell filme la société britannique en famille, entre amis et rien n'est épargné. Ni même les clichés dont il semble s'amuser; il y a des litres de thé sur un tournage qui se déroule en Grande Bretagne, les vedettes changent de compagnons sans cesse et leur unique problème est de ne pas avoir pu manger comme ils le souhaitaient afin de pouvoir garder la ligne.

Une histoire de Cinéma.

Mais R.Curtis semble profiter de ces instants pour rappeler au spectateur que le cinéma est un monde peuplé d'être humain au même titre que celui dans lequel on évolue tous les jours. Anna Scott (Julia Roberts)  pleure lorsqu'elle s'aperçoit que les paparazzi l'ont une fois de plus, roulé dans la farine au détriment de sa vie sentimentale qui se révèle être un échec. R.Curtis  se permet aussi de se moquer gentiment des critiques de films en utilisant le personnage de William Thacket (Hugh Grant) qui pris au dépourvu, se fait passer pour l'un d'entre eux (magazine chasse à ccourre) et se met à poser des questions d'aucune importance aux vedettes. Le mot est passé...



Le scénariste se révèle  maître dans l'art du dialogue et c'est dommage de constater qu'il ne se consacre presque exclusivement qu'aux comédies romantiques, cependant je vous renvoie à l'épisode de Dr Who 'Vicent and the Doctor' afin que vous puissiez voir  par vous même l'étendu de son don.

"Surréaliste mais sympathique" , ainsi s'exprime William Thacket lors de sa première rencontre avec Anna Scott."Surréaliste mais sympathique" c est aussi le ton qui est donné au film et qui enchantera les plus petits et fera rêver les plus grands.

"After all, I'm just a girl, standing in front of  a boy, asking him to love her." 

1 commentaire:

lireenligne a dit…

Je l'ai trouvé rigolo mais pas d'un très grand intérêt...