dimanche 21 février 2010

Avatar

Après Titanic et comme cela était mentionné dans la bande annonce, James Cameron nous promettait donc, d'ores et déjà, un nouveau chef d'oeuvre (si nous pouvons qualifier Titanic de chef d'oeuvre, bien sûr). Aussi, il y a quelques temps, Avatar sortait en salle, provoquant un vaste engouement de la part du public dans le monde entier pour cette histoire que le réalisateur/scénariste aurait, soi disant, mis des dizaines d'année à écrire :

L'aventure se déroule dans un futur qui semble lointain, dans un monde très lointain lui aussi : la planète Pandora que l'homme a déniché à des années lumières de cette bonne vieille Terre. Une nouvelle planète où vivent des créatures du nom de Na'vi, des extraterrestres bleus, pourrions nous dire, et qui se trouvent en parfaite harmonie avec la nature qui les entoure. Les Na'vis n'exploitent pas les énergies naturelles de leur monde afin de moderniser leur vie mais préfèrent se tourner vers des rites "religieux" et des croyances magiques. L'homme quant à lui, qui, vous l'aurez compris, a le mauvais rôle, veut exploiter les énergies de cette terre qui ne lui appartient pas. Pour ce faire, il crée des avatars qui sont des des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des habitants de Pandora afin d'infiltrer la communauté Na'vi. Il se trouve que le héros de notre histoire, Jake Sully, un marine en fauteuil roulant(qui a toutes ses jambes dans le monde de Pandora), tombe très vite amoureux de cette nouvelle terre ainsi que d'une Na'vi. Il fera ainsi tout pour préserver Pandora et sa dulcinée, se dressant contre ses semblables.

Il est alors tout à fait légitime de penser qu'il y a comme un air de déjà vu. Rappelez vous, c'était au temps de la conquête de l'Amérique, un célèbre homme blond britannique foule alors le sol des Indiens afin de conquérir le continent de notre chère Pocahontas. Le scénario d'Avatar n'apparait donc pas comme la meilleure facette de ce film qui pourrait presque nous dire "la violence pour conquérir une terre ne sert à rien, au contraire, il faut savoir la préserver". Voici donc, une belle petite morale de la part de la plus grande industrie américaine de tous les temps : Hollywood... On pourrait presque y croire.
Que reste-t-il donc de bien dans ce film ?
C'est des lunettes 3D qui donnent l'air de vouloir faire de la plongée sous marine qui répondent à la question. Il faut dire que le film est extrêmement bien réalisé, en prévision de cette troisième dimension. Les décors sont exceptionnels et les couleurs du monde de Pandora bien choisies. L'informatique atteint là un sommet. On ne parle pas de Chéri, j ai rétréci le public, cette célèbre attraction de Disney où toute la salle se mettait à crier quand elle manquait de se faire dévorer par une fourmi pendant 3 minutes. Non, il s'agit bien là, d'un film en relief 3 dimensions qui dure bel et bien 2h41 sans interruption d'effets plus surprenants les uns que les autres. On en a plein les yeux. On nous donne ce qu'on voulait, ce dont tous les journaux et les télés ont parlé pendant un mois. Alors, on semble satisfait.

Et, une fois le film fini, on remonte à la surface, on enlève les lunettes, on respire un bon coup et on prend du recul. Comme La Sortie de l'usine des frères Lumière, ce film marquera surement l'histoire du cinéma. Il sera donné en exemple comme premier film en relief 3D, mais surement que les enfants de nos enfants rangeront ce film dans les archives qu'ils ne souhaiteraient voir qu'en cas de longues études dans le domaine du cinéma.

A.B.A.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

I absolutely love your blog and find a lot of your
post's to be just what I'm looking for. can you offer guest writers to write content in your case?
I wouldn't mind writing a post or elaborating on most of the subjects you write about here.
Again, awesome web log!

my page - water hose reel